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être émotionnelle, les vagues et le brouillard

  • 17 nov.
  • 5 min de lecture
accalmie entre les vagues

Depuis l'enfance j'ai parfois des jours de brouillard intérieur, et aussi des jours de rires, qui ensuite passent à la tristesse ou aux pleurs, parfois dans un temps très court. Sans raison.

Se lever un matin toute guillerette, pleine d'entrain, envoyer des paillettes dans l'atmosphère, rire pour trois fois rien. Vague haute.

Se lever un matin entre deux eaux, puis au fil de la journée petit à petit sentir la marée monter, monter, monter... desfois ça monte doucement, desfois plus brutalement.

Jusqu'au moment où la gorge est nouée. Les larmes remplissent les yeux. Sans raison particulière. Vague basse.

Ces vagues vont et viennent à leur guise, entre deux accalmies.


Vague basse

Selon les évènements de la journée et sa texture, la vague basse va plus ou moins vite déborder. Ou pas. Desfois elle est moins lourde, desfois elle est intense, elle a des milliers de nuances.

Et quand ça déborde, je ne peux pas retenir mes larmes.

Si en plus il y a une véritable raison de tristesse, là c'est les chutes du Niagara.

Perso quand je pleure je suis défigurée, je ne peux pas le cacher. Ni sur mon visage, ni dans mon aura, mon énergie transmet mon état émotionnel dans mon environnement. Je le sais, je le vois.

Depuis l'enfance, c'est mon "normal" intérieur, mais on me demandait de l'expliquer, de justifier

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"qu'est ce qu'il y a, pourquoi tu es triste"

Et je ne sais pas quoi en dire, je n'ai pas d'explication rationnelle, de motif concret.

Etre émue sans raison rationnelle n'est pas une option ?

Est ce que ça veut dire que les autres ne l'expérimentent pas ?

Qu'il n'y a que moi ? Houlala je suis bizarre, c'est "anormal" non ?

La honte, on n'en parle pas autour de moi, je sens que ça fait peur, c'est encombrant toutes ces émotions dans l'atmosphère.


Alors j'ai essayé de "soigner" ou "faire disparaître" cette étrangeté inconfortable, d'étouffer l'énergie de la vague basse.

Quelle angoisse de sentir la marée de tristesse monter, le jour où je dois être en société, voir des gens, interagir. Par exemple enfant si ça tombe un jour où je dois réciter ma poésie devant tout le monde ! ou adulte en pleine réunion ! et si les larmes montent pendant ma présentation !? J'aurais préféré ne voir personne mais je suis "obligée" d'y aller.

Alors le mental établit une stratégie réflexe de protection contre ce qui pourrait se passer si : fermer tout, construire un barrage intérieur, refouler (peut-être que ça va calmer la vague) ou peut-être essayer d'aplatir la vague qui monte, ou penser à autre chose, ou encore nager à contre courant pour tenter de déclencher le pic de débordement avant qu'il ne surgisse au moment le moins opportun.

Résultat : rien de tout cela n'a fonctionné pour moi. Au contraire, plus j'ai tenté de contrôler ces montées de vagues émotionnelles, plus je les ai amplifiées. Plus les montées de pleurs ont été intenses. Plus le brouillard s'est épaissi. Et moins je me sentais alignée. Un vrai cercle vicieux !


Vague haute

Et la vague haute ? celle qui est en joie, option euphorique ?

Elle ne s'annonce pas non plus des mois en avance, avec un planning pour l'année. Elle arrive quand elle arrive. Celle là elle est plus confortable à vivre.

Socialement c'est bien plus agréable et acceptable d'être joyeuse que tristoune.

Pendant longtemps j'ai moins remarqué la vague haute que la vague basse.

Le mental aime bien focaliser sur le négatif et ruminer dessus.

Alors en période de joie plus ou moins intense, j'expérimente des nuances d'émotions positives, agréables, qui ont des textures différentes.

Jusqu'à ce que la vague passe. Et que le cycle recommence.


être émotionnelle, ce que j'ai compris des vagues et du brouillard :

Quand j'ai commencé à étudier le Design Humain, ça a été un énorme soulagement de comprendre mon fonctionnement énergétique et que mon autorité est émotionnelle, le centre du Plexus solaire.

Je comprends que je ne suis pas dingue, que c'est réel et c'est simplement ma chimie intérieure naturelle depuis la naissance.

1 personne sur 2 a une autorité émotionnelle, je ne suis donc pas un cas isolé !

Mes parents n'en font pas partie, énergétiquement ils ne sont pas équipés pour gérer la vague d'un être émotionnel comme moi.

Eureka : ah c'est donc pour ça que depuis l'enfance je perçois autant que mes vagues incommodent les autres, pour ça que je me demandais si c'est "normal", et pourquoi j'ai tenté de contrôler. C'est une des raisons pour lesquelles je me suis spécialisée en développement de l'enfant, la mécanique énergétique relationnelle parent / enfant contient tellement de clés de respect des unicités, pour comprendre ce qui se passe et l'accepter, au lieu de forger des croyances limitantes et des malentendus.


être émotionnelle surfer sa vague

Bref, donc en fait il n'y a aucun problème chez moi, j'ai juste à surfer ma vague. Accueillir les émotions, surfer, sans chercher une raison, sans chercher à contrôler, sans nager à contre courant. Surfer la vague. Plutôt cool comme image.

Avant je luttais contre ma nature, à vouloir remonter le courant.

Depuis que j'accueille mes vagues, que je les observe, que je surfe, et bien tout a changé.



Désormais je surfe ma vague, je m'aligne dans le courant de mon flot énergétique naturel. Les périodes de brouillard sont plus légères et moins intenses qu'avant.

Je ne m'inquiète plus de faire des pronostics si dans 3 mois je serai en vague basse ou haute pour tel évènement. J'écoute et j'observe mes vagues, pour discerner si mon corps a envie d'y aller, et si c'est positif j'ai confiance que ça se passera bien et que même si j'ai une larme qui monte le jour dit, c'est ok. Je sais que je peux simplement dire "j'ai une émotion qui passe, ne t'inquiète pas, j'ai besoin de laisser sortir et ça va passer". C'est tout.


Prendre une décision dans les vagues ou dans le brouillard

Selon les vagues et leurs nuances, mes envies peuvent changer du tout au tout parfois d'une heure à l'autre, parfois plusieurs fois dans la journée.

Pour aller acheter le pain, je n'ai pas besoin d'observer les vagues pendant plusieurs jours, je vais acheter du pain.

En revanche, pour une décision qui m'engage dans la durée, là j'ai tout intérêt à observer si l'envie, le désir, est toujours là au bout de quelques jours et nuits.

Parce que si un jour d'euphorie, ou de brouillard intérieur, j'engage mon énergie par exemple dans une nouvelle relation, je risque de créer un contexte incorrect pour moi, de me retrouver coincée dans une relation incorrecte. J'ai assez vécu ce genre d'imbroglio dans ma vie pro comme dans ma vie perso pour conscientiser que c'est mieux pour moi d'observer mes vagues jusqu'à ce que la décision soit assez stable et assez claire. Respecter le timing et le process.

Le tout c'est de ne pas confondre avec les messages du mental qui veut me garder en terrain connu, dans ma zone de confort, dans le rationnel, et m'empêcher de vivre la magie de l'inconnu qui m'appelle.

Pour moi, être émotionnelle qui surfe les vagues et parfois dans le brouillard, tout est question de patience et observation des messages intérieurs de mon corps, sans me laisser presser par l'extérieur.



Sandrine Perrot, agent de mutation énergétique, Projecteur émotionnel 4/6

Depuis 5 ans je suis sur un chemin de transformation, pour me libérer de l'intérieur, me reconnecter à mon âme et incarner ma nouvelle version.

Ma mission c'est de transmettre ce que j'ai compris, appris, étudié, observé, expérimenté,pour accompagner mes clientes sur leur chemin de transformation pour sortir de la relation toxique à Soi, à l'autre, reconnaître leur unicité et cultiver l'amour de Soi.



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